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 Judith Coel [UC]

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Invité



Judith Coel [UC] Empty
MessageSujet: Judith Coel [UC]   Judith Coel [UC] EmptyMer 9 Nov - 12:16

Coel Judith ▲ dossier scolaire



Judith Coel [UC] 666352Sanstitre2

    INFOS GÉNÉRALES


    → NOM: COEL.
    → PRÉNOM: JUDITH.
    → ÂGE: 17 ANS.
    → ORIENTATION SEXUELLE: HETERO.
    → GROUPE: BLACK VELVET.
    → VACANT: NO.
    → AVATAR: //




    INFOS PERSOS


    → ORIGINES(S): Anglaise.
    → SURNOM(S): En général on la traite d'abrutie, ou de petite conne. Au choix. Y'a de fortes chances pour qu'elle se reconnaisse quand même. Sinon vous pouvez l'appeler Ju. Jude. Judith.
    → AMBITION: C'est pas vraiment le genre.
    → ANNÉE: Deuxième, je suppose.
    → EMPLOIS: Aucun.
    → PHOBIE(S): Elle a peur des orages.



your look


    CARACTÉRISTIQUES


→ TAILLE: Elle fait un petit mètre cinquante. Trois. Et six quand elle fait l'effort de marcher sur la pointe des pieds.
→ POID: Elle est assez fluette, et filiforme. Trop peut-être. Elle ne pèse qu'une quarantaine de kilos. Quarante-six en fait.
→ CHEVEUX: Ses cheveux sont bruns. Quoiqu'avec deux ou trois reflets verts à cause d'une couleur qu'elle rate à chaque fois. Allez donc savoir comment elle s'y prend... Mais ça n'a rien de bien choquant. Ils sont mi-longs, et lui arrivent aux épaules. En général ils sont emmêlés, et pas toujours très propres.
→ YEUX: Ils sont grands, marron. Assez inexpressifs la quasi totalité du temps.



    SIGNES PARTICULIERS

Vous la verrez toujours avec des gros pulls.


your psychology


    GOÛTS

Judith aime flâner, glandouiller dans un coin, rencontrer des gens. Et jouer avec. Elle aime poser des questions un peu bêtes, s’imaginer des choses sur tout ce qu’elle ne connaît pas. Plus généralement, elle aime tout ce qu’elle voit. Et ses yeux lui en font voir des choses. Mais voilà. Elle voit des choses qui n’existent pas. Son esprit se plait à lui jouer de drôles de tours. Et elle aime ça.
Elle aime les trucs tout cons. Monter un spectacle de marionnettes avec des gants, dessiner des maisons, et donner à manger aux gens. Leur mettre une cuillère à la bouche, et leur essuyer les lèvres. Parce qu’elle est simple, mais qui lui passent de drôles de choses par la tête. Parfois. Et elle aime les insectes.

Sinon, elle n’aime pas qu’on la trouve quand elle se cache. Elle n’aime pas qu’on vienne vers elle. Judith préfère faire le premier pas d’abord. Elle n’aime pas non plus quand on lui joue des farces, ni les critiques. Ce qui lui arrive souvent. On aime l’emmerder, Judith.

    CARACTÈRE

Judith. C’est cette nana-là. Elle qui marche à reculons, elle qui se traîne d’un côté à l’autre. Elle. Vaguement perdue. Judith ne sourit pas. Judith est toute molle. Judith a l’air triste. Mais Judith est heureuse. Judith s’amuse. D’un rien, d’un tout. Et parfois elle rit, à ne plus savoir qu’en faire. Elle se cache derrière sa petite main, se roule en boule, se fait oublier. Inexistante. Et Judith rit. Les gens ne la voient pas. Les gens se fichent de Judith, et Judith se fiche des gens.
Elle se moque un peu, pouffe secrètement, gentiment. Puis grimace quand on lui fait une remarque, boude quand on la voit alors qu’elle ne le veut pas, rechigne doucement. Et puis part en courant.

Judith est libre. Judith est simple.
Et stupide.

Judith n’est véritablement pas intelligente. Elle est à la traîne. Ses réactions sont toujours trop lentes. Judith ne comprend jamais vraiment, et ne cherche pas à comprendre. Elle flâne, rêve, sommeille. Elle baille, épuisée sans qu’on sache trop pourquoi. Sa caboche regorge d’idées farfelues. Tout se bouscule toujours un peu trop vite là-dedans. Ca fourmille. Elle en perd un peu l’équilibre. Judith est distraite. Elle voit des choses que les autres ne voient pas, dans un monde magique et merveilleux qui n’existe pas. Elle réinvente les couleurs, les gens. Et rien ne se ressemble jamais dans l’esprit de Judith. Et personne ne comprend vraiment.

Judith est à la ramasse.

Elle est gauche, maladroite. Et souvent, elle ment. Sur tout et rien à la fois. Les bêtises lui viennent naturellement. Elle sort des choses improbables, impossibles, et puis soutient ce qu’elle affirme. Evidemment, on ne fait jamais confiance à Judith. Elle invente beaucoup de choses, de grosses bêtises qui ne veulent absolument rien dire. Alors elle se vexe, hausse les épaules, et vous boude. A l’écouter, elle aurait déjà fait la tête au trois quart de la planète. Sale gosse. Elle est en général égoïste, capricieuse. Et chiante. Voir même un peu collante. Elle aime la compagnie des gens, parfois. Bien qu'elle ne s'attache jamais vraiment. Elle va d'une personne à une autre, confond souvent les visages qu'elle voit, se trompe souvent, ne vous appelle jamais par votre nom. Judith. C'est cette nana qui fait attention à tout, sauf à vous.

    SECRET(S) ?

Hormis qu'elle a la fâcheuse tendance de parler toute seule, et d'imaginer des choses... On peut dire qu'elle est légèrement givrée. Mais ça, on le devine facilement. Sinon, elle fait une collection de grillons. En général, elle les garde dans sa boîte de déjeuner. Oui, elle est un peu crade parfois. Mais si vous êtes gentil avec elle, elle vous laissera peut-être les regarder.

    POSSESSIONS

Elle attache une importance toute particulière à son écharpe rose bonbon. Celle qu'elle porte tout le temps, qui semble avoir fait la guerre, et qui peluche déjà. C'est le seul cadeau que lui a offert son ancien petit ami. Elle y tient. Bien qu'elle ne puisse pas s'empêcher parfois d'aller plonger l'écharpe dans la cuvette des toilettes. Vengeance.


your story




    - Ha merde. C’est une fille.
    - Oui, et alors ?
    - Moi je voulais un garçon.
    - Une fille, c’est bien aussi. Comment tu veux l’appeler ?
    - M’en fiche.
    - Tu boudes ?
    -
    - C’est pas ma faute si c’est une fille. Sinon, j’avais pensé à Judith.
    - C’est moche comme nom, Judith.
    - Pas vraiment… Et puis tu pourras l’appeler Ju comme ça. Ca sonne bien, non ?
    - Peut-être.
    - Ho, regarde mon chéri ! Elle a les mêmes yeux que toi…


Grincheux, Adrian se retourna discrètement. Curieux. C’est vrai que la gamine lui ressemblait un peu. Elle avait de jolis yeux, couleur chocolat. Pour sûr que ça lui allait bien. Il fit mine de réfléchir, se retint d’aller lui faire une ou deux papouilles. Une fille, c’était pas si mal que ça tout compte fait. Il voulait bien l’appeler Ju, aussi.

    - Alors ? Elle est chou, non ?
    - Bah. Ca va.


Et il fit demi-tour, traînant des pieds, boudeur et tête baissée. Il était comme ça, Adrian. Jamais souriant, jamais content. Toujours de mauvaise foi. Oui, une fille, c’était pas si mal que ça. Ju, peut-être bien qu’il l’aimait déjà. Mais plutôt crever que de réellement l’avouer. Et dix minutes plus tard, il était déjà à l’intérieur d’une petite boutique de jouets, hésitant sur le choix d’une poupée. Oui, il était comme ça. Adrian. Confus et indécis. Car s’il savait gérer et résoudre les problèmes de sa petite entreprise, nul doute que, devenir père du jour au lendemain, c’était pour lui une toute autre affaire.

    - Tu n’oublis pas quelque chose ?


Et il se retourna, un peu rouge. Lydia l’avait suivi machinalement. Elle affichait son petit sourire habituel, celui-là même, un brin stupide et enfantin. Elle portait encore sa chemise d’hôpital. Il s’approcha d’elle, soupirant. Ses doigts jouèrent machinalement avec ses boucles brunes, alors qu’il jetait négligemment sur ses épaules son manteau.

    - Cet hôpital est une vraie passoire… Tu viens à peine d’accoucher. Tu vas attraper froid comme ça.
    - Tu n’oublis pas quelque chose ?


Et s’occuper d’un enfant n’était pas son seul souci. Il gérait déjà assez mal le comportement de sa femme. Lydia était distraite, inconsciente. Elle n’écoutait rien, et choisissait toujours de n’en faire qu’à sa tête. Espiègle, elle avait ses petites exigences, ses petits caprices. Il l’embrassa rapidement, las. Le bisou était un rituel. Adrian n’était pas autorisé à s’éloigner d’elle, sans au préalable lui dire au revoir. Et si par malheur, il osait l’oublier, Lydia se faisait une joie de le suivre partout, peu importe dans quelles conditions elle se trouvait, jusqu’à ce qu’il lui rende son dû. Oui. Lydia avait beaucoup de petites manies, de petites obsessions, qui la rendait têtue, tenace.
Ils formaient un joli couple, atypique. Ils étaient amoureux l’un de l’autre, se le montrait constamment par de petits gestes d’affections. Et parfois par des disputes, anodines, qu’ils oubliaient vite. Ils vivaient dans un appartement, au cœur même de Londres, richement meublé. Ils auraient pu changer pour une maison, bien plus grande, dans la banlieue chic. Mais Lydia préférait l’animosité du centre-ville, le fourmillement des jeunes pendant la nuit, les cris des alcooliques, et la lumière des pubs, au coin des rues. Et ce que Lydia veut, Lydia l’obtient. Adrian avait rapidement cédé, et s’était finalement acheté des boules Kies.

    - T’es chiante, Lydia.
    - Qui se ressemble s’assemble.
    - J’espère que Ju ne te ressemblera pas alors.
    - Ha ! Tu vois ?
    - Je vois quoi ?
    - Tu l’as appelé Ju !
    - Oui bon. Ca va.

    STORY

    - Judith ne sait pas encore marcher.
    - Et de toute évidence, elle ne parle pas non plus.
    - Tiens, vous lui laissez encore la couche ?
    - Tss. Elle a passé l’après-midi devant la télé. Vous ne croyez pas que ça fait un peu trop ?
    - Niomé ! Niomé !
    - Que dit-elle ?
    - Elle dit dessin animé.
    - Quand je vous dis qu’elle n’a que ce mot-là à la bouche… Mon fils commence déjà à lire. Et il peut compter jusqu’à vingt.
    - Peut-être. Mais ma Ju, elle au moins, elle mange ses choux de Bruxelles.


La tension commençait à monter. Et Adrian s’agaçait déjà. Que faisait Lydia dans un moment pareil ? Elle était meilleure que lui, pour traiter avec toutes ces bonnes femmes. Il croisait les bras, détournait la tête. Oui, bon. Judith ne savait pas tenir sur ses jambes, ne pouvait pas non plus aligner trois mots. Et alors ? Il fallait bien lui en laisser le temps. On n’avait pas tous la chance et l’avantage de naître avec un cerveau plus développé que les autres. Elle était juste un peu plus lente que la moyenne, voilà tout.

    - On m’a dit que vous l’avez mis dans le public. C’est peut-être pour ça.


Il leva les yeux au ciel.
Lydia allait entendre parler du pays. Quelle idée. Inviter tous ces pédants à dîner. Et puis surtout, disparaître le soir même. Pour sûr, elle l'avait fait exprès. En tout cas, dès le lendemain, il s'occuperait des papiers de transfert. Il n'était pas question que sa fille reste un jour de plus dans une école public. Y'en avait marre, qu'on se moque de lui et de sa pauvre petite Ju. Tout le gratin de la société envoyait ses gosses dans le privé. Faudrait sans doute faire pareil. Lydia allait bouder. Mais il fallait bien qu'on fasse quelque chose. C'est vrai quand même que la pauvre gosse avait bien du retard. On comprenait rien à ce qu'elle disait. Y'avait juste Danny, trois ans et demi aussi, qui savait où elle voulait en venir.
Danny, c'était ce petit prodige, qui pouvait déjà presque lire, et qui pouvait compter jusqu'à vingt. C'était le gosse qui s'amusait à tirer les joues de Judith. Il la tirait dans tous les sens, pour jouer avec elle, ailleurs que devant une télé. Mais la gosse ne bougeait pas, le laissait faire, affalée sur le canapé, lourde. Elle somnolait à moitié, divaguait en langage de bébé. Niomés par ci, niomés par là. Il poussa un long soupir. Il fallait bien avouer que cette Judith était décidément bien molle. Aucune vivacité. Mais au moins elle était sage. Tellement que, parfois, il avait honte de le dire, il lui arrivait de l'oublier. A l'école, dans la voiture, sur sa chaise haute, le matin dans son lit, le soir devant la télé, ou dans son bain. Mais Adrian se faisait toujours pardonner pour oublier l'existence de sa fille, il revenait toujours avec un jouet. Tant et si bien que la chambre en était remplie. Sans que l'enfant n'eut à le demander. Alors ça lui sembla presque normal, à Judith, de tout avoir sans même claquer des doigts.

Danny lui donnait la main, tout rouge. Il lui portait aussi son cartable. En bon gentleman, il avait insisté. Evidemment, elle n’avait pas refusé. De toute façon, elle ne refusait jamais grand-chose. Aujourd’hui était son premier jour dans le privé. La même école primaire que Danny. On avait préféré attendre qu’elle termine sa maternelle avant. Et puis, ma foi, on l’avait gentiment poussé dans les bras du petit garçon.

    - Et… Et si on t’embête… Tu viens me le dire.


Et elle haussait doucement les épaules, sans vraiment réagir. Elle le regardait du coin de l’œil. Danny était à peine plus grand qu’elle, tout petit et tout menu, avec des lunettes rondes et rouges. Et une coupe au bol. Autant dire qu’il n’avait rien du petit garçon intrépide et courageux derrière lequel on a envie de se cacher lorsque les choses dérapent. Ha. Il était mignon, Danny. Mais avec son bégayement, il ferait pas peur à une mouche. Et Judith soupirait intérieurement. Elle n’irait pas bien loin avec un maladroit pareil. Et si Danny voulait bien se faire passer pour son meilleur ami, il fallait bien avouer que, Judith, elle, préférait le petit garçon qui vivait dans l’appartement d’en face. Un petit garçon polisson, et tout grognon qu’elle suivait d’un œil discret, alors qu’il s’amusait à sauter dans des flaques de boue. Douglas Gordon Potter, dit Doug. Son premier amour de jeunesse. Malheureusement, elle attendit son quatorzième anniversaire pour engager une conversation avec.
Judith était une enfant timide.



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    → DES SUGGESTIONS ?: Nope.

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Dernière édition par Judith Coel le Ven 11 Nov - 15:38, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Judith Coel [UC]   Judith Coel [UC] EmptyMer 9 Nov - 16:12

Primo : Bienvenue sur le forum. :) Ça me fait plaisir de voir un nouveau visage par ici.

Deuxio : J'adore la façon dont tu écris. On voit vraiment l'impression que c'est le personnage qui s'empare de la plume. On la ressent. Bref. J'ai hâte que tu nous pondes l'histoire et la famille.

À bientôt. ^^
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MessageSujet: Re: Judith Coel [UC]   Judith Coel [UC] EmptyVen 2 Déc - 11:07

Est-ce que c'est terminé ? Parce que ça a avancé, mais je vois encore UC dans le titre.
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MessageSujet: Re: Judith Coel [UC]   Judith Coel [UC] EmptyMar 19 Juin - 14:16

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MessageSujet: Re: Judith Coel [UC]   Judith Coel [UC] Empty

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