Silke Geiger
Messages : 4 Points : 8 Date d'inscription : 27/06/2012 Localisation : Chambre 649
Carte étudiante Groupe : Rusty Nail Année : 2ème année Liste des cours à l'horaire:
| Sujet: Blabla présentatif - Silke Geiger Mer 27 Juin - 18:22 | |
| Geiger Silke ▲ dossier scolaire "Hasard dit-on. Mais le hasard nous ressemble. La véritable humilité, c'est d'abord la démence." | INFOS GÉNÉRALES
→ NOM: GEIGER → PRÉNOM: Silke → ÂGE: 19 ans → ORIENTATION SEXUELLE: Bisexuelle → GROUPE: Rusty Nail → VACANT: yes → AVATAR: nom du personnage si vous le conaissez
INFOS PERSOS
→ ORIGINES(S): allemandes → SURNOM(S): Tox' → AMBITION: autre chose → ANNÉE: d'étude 3ème année → EMPLOIS: aucun → PHOBIE(S): claustrophobie
|
→ TAILLE: 1m68 → POID: 53 Kg → CHEVEUX: Noirs et épais → YEUX: ambrés, voir or.
Une petite tache de naissance sur la nuque La musique, le violon en particulier. Les notes tirées d'un archet coulissant sur les cordes m'apporte évasion, bonheur et calme. Une clé vers un monde intérieur, déconnecté du notre, tellement plus beau. Tellement plus désirable. Inaccessible. Ce qu'il se passe dans sa tête ? En voilà une question. Ayez l'audace de la poser, pour voir. Vous auriez le droit à un regard des plus glacial. Mais j'imagine qu'ici, je n'ai pas vraiment le choix. Je suis froide envers les autres, voir franchement polaire. Ils vont mal ? Tant mieux pour eux. Ils vont bien ? Qu'ils gardent leur bonheur bien à l'abri dans leur poche. Avant que je ne leur dérobe. Méchante, moi ? Sadique, parfois. Connaissez-vous cette attirance de la souffrance ? La spirale infernale. Vous faites souffrir, encore, encore, encore. Puis vous ne vous arrêtez plus. Vous vous réjouissez du malheur de l'autre, de sa grimace de tristesse, de la lèvre qui se crispe à la comissure. Au départ, c'est une vengeance. Ensuite, c'est un besoin. Hideuse pulsion. A controler, autant que je le peux. Alors je change de visage, constament, commme un acteur de théâtre qui jonglerais avec ses masques. Tour à tour Scapin, Iago et Faust. Qui est le vrai moi ? Allons, à vous de le deviner. Amitié ? J'en suis capable. Je ne suis pas un objet. Comme n'importe quel humain, j'ai un coeur. Un organe mou et saignant dans ma poitrine. Parfois, il est bien encombrant. Mais, comme tout un chacun, j'ai besoin de vous, qui m'entourez, qui m'oppressez et m'attirez à la fois. Répulsion et attraction. Mais n'est-ce pas le lot de toutes les relations humaines ? Je ne me crois pas si différente des autres. Pas en cela, en tout cas. Je pense pouvoir me résumer en un mot : paradoxale. Une haine, terrible et formidable qui me ronge, mais qui me fait vivre. Qui me lie au passé et me pousse en avant. Mes origines. Née de parents nazis, petite-fille d'un officier nazi, je porte le poid des meurtres passés. Une question me hante : suis-je prédestinée ? J'ai commis des crimes, poussée par le désir de m'émanciper de ce massacre fantôme dont je me sens coupable. Je voulais savoir. Puis-je tracer ma propre voie ? Ou m'est-elle dessinée à l'avance ? Qui sait. Un violon, très ancien, dérobé chez un collectionneur, qui avait fait l'erreur de devenir mon client... Pour une nuit Un porte clé en forme d'éléphant, élégament nommé Strogoff. Un ancien souvenir, celui d'une amitié, d'un étrange îlot de tendresse.
Je crois avoir déjà mentionné ce détail. Mais je peux encore le développer. Hiver 1944. Des bottes parcourent la neige, la souillent de boue. Les flocons qui dégringolent du ciel, comme autant de témoins pour la sinistre scène, semblent former un espace clos pour le petit groupe qui se tient debout. Des pleurs d'enfants résonnent, interminables, déchirants, auxquels des voix d'adultes répondent, apaisantes. Ce concert de lamentations est parfois brisé par un ordre sec et bref. La longue colonne marche, épuisée, encadrée par les SS. L'homme qui conduit ce troupeau humain est mon grand-père. Karl Geiger. Sinistre individu. Il sourit, vaguement, tristement. Il semble plus préoccupé par la chute du Reich que par les destinées de ces vies humaines. Brusquement, il lève une main. Tous s'arrêtent, les prisonniers s'alignent. Des cliquetis résonnent, les pleurs redoublent ; des fusils qu'on arme. L'atmosphère de cathédrale se rempli d'un vacarme de mitraille ; une coulée rouge ruisselle sur la neige encore immaculée. En avez-vous assez ? Voilà mes ancêtres. Mes parents étaient jeunes encore. Mon grand-père fut éxécuté. Ils furent épargnés. Ils partageaient les convictions du Reich ; mais ils le cachaient. Il ne fait pas bon être néo-nazi dans l'Allemagne de l'après-guerre.
Cette histoire, qui date pourtant d'avant ma naissance, a marqué ma vie. Enfant, j'avais le malheur de porter un nom connu et rejetté ; la marque du dialbe, celle de l'horreur d'un génocide qu'un peuple tentait d'oublier. "Regardez, c'est la petite Geiger... Ne va pas près d'elle mon fils ! Elle porte le diable en elle." Une remarque que je n'entendais que trop souvent. Les peuples changent facilement d'opinion ; moutons sous la tyrannie, ils restent moutons sous la libération. Il fallait être antisémite. Maintenant, il fallait fuit ces descendants de meurtrier. Soit. Ils l'appliquaient à la lettre. Ainsi, mon enfance est marquée par la solitude et le rejet. Nulle consolation n'était possible du côté de mes parents. Ils tentaient de m'inculquer leurs convictions. Ils ne réussirent qu'à m'apprendre la haine. Une seule petite m'approcha ; c'est d'elle que je tiens ce porte-clé ridicule. Elle parti bien vite, cependant. Loin de moi, dans un pays dont je ne me souviens plus le nom, me laissant, encore une fois, seule. Je ne cherche pas d'excuse dans mon passé. Bien vite, une question, essentielle, tourmentante, s'imposa à moi : étais-je, moi aussi, une meurtrière par le sang ? Le comportement de mon entourage, la violence verbale de mes parents, tout me portait à le croire. Petit à petit, cette question m'obsédait de plus en plus. La culpabilité devenait invivable. Je tournais en rond en esprit, prisonnière d'une cage. Un gosse ne comprend pas tout ; peut-etre à cause de cela, je fus encore plus sensible à ces regards haineux qu'on me jetait. Finalement, la haine déteint sur moi. De Haïe, je devins haïssable. De violentée, violente. Je pris plaisir à leur rendre leur souffrance. Toujours plus. J'étais plongée dans la spirale. Pour moi, cette descente aux enfers avait une source : le père et la mère que je rejettais de toutes mes forces. Ce ne fut pas difficile ; je m'enfuis. De là, je commençais la véritable descente aux enfers. Voleuse, prostituée, droguée et dealeuse, dangereuse pour mes clients et ceux des autres, j'étais Toxic. Charmante et mortelle. J'ai tué, une fois. L'homme m'avait, à mon gout, manqué de respect. Erreur fatale, qui me valut la visite d'une bande de policiers mal dégrossis. Voilà. Mon histoire, ma vie. Maintenant, je suis ici. Et je n'ai toujours pas trouvé de réponse à mes questions.[i]
[i]i'm pseudo & i'm a geek
| → ÂGE: 19 ans → SEXE: féminin → CONNECTIVITÉ: 3/7 → LE RP ET MOI: des connaissances, sans plus. → COMMENT TU LES AIMES, LES FILLES ?: grillées et découpées en rondelles. → COMMENT AI-JE ATTERRI ICI: par un top site → DES SUGGESTIONS ?: aucunes pour le moment.
|
|
|
Victoria Gomez
Messages : 533 Points : 700 Date d'inscription : 06/10/2011 Age : 33
Carte étudiante Groupe : Enseignants Année : / Liste des cours à l'horaire:
| Sujet: Re: Blabla présentatif - Silke Geiger Jeu 28 Juin - 7:20 | |
|
Eh bien ma très chère Toxic, bienvenue parmi nous ! Et bienvenue plus précisément chez les Rusty Nail. Ta fiche est correcte et je ne te retiendrai pas plus longtemps : à toi le rp ! (pas avant que tu aies mis un avatar valide, par contre)
|
Maintenant, penses à:
|
|
|